Le MOT DU PRESIDENT
Les débuts de Carlos de Matos
Né le 11 septembre 1951 à Carvide, un petit village niché au cœur de Leiria au Portugal, Carlos de Matos incarne la quintessence de la réussite, passant d’une situation peu enviable de clandestin au statut d’entrepreneur reconnu ! Sa jeunesse, marquée par la précarité et l’humilité, façonne un homme d’une résilience inébranlable, à toute épreuve. Jadis garçon de courses, portant l’uniforme de l’hôtel-restaurant Cozinha Portuguesa avec une fierté teintée d’aspirations, Carlos a connu les bancs des parcs comme lit et les bidonvilles comme domicile.
Carlos de Matos, dès l’âge de neuf ans, a embrassé le monde du travail et de l’hôtellerie restauration avec une maturité et une ardeur remarquables. A l’époque, le seul mode de rémunération pour cet âge était le pourboire. A seulement douze ans, il fabrique des bonbonnes de verre de vingt litres dans une usine fonctionnant au rythme des 3×8, une expérience qui, loin de l’épuiser, forge son caractère et sa détermination. La décision d’émigrer en France à dix-huit ans, avec pour seuls bagages son courage et son ambition, marque le début d’une aventure qui le conduira aux succès que l’on connaît aujourd’hui.
En France, sa vie commence modestement, oscillant entre divers emplois et défis. Mais c’est son esprit entrepreneurial qui le distingue. Un simple acte de générosité ” la réparation d’une machine en contrepartie d’un déjeuner ” ouvre la voie à la reprise d’une entreprise de ravalement nommée ERA, posant la première pierre de ce qui deviendra le Groupe Saint-Germain. Pendant 20 ans, Carlos de Matos fera prospérer la société jusqu’à devenir le leader de ce marché en Île de France, en travaillant pour de grands noms de la promotion immobilière comme Kaufmann & Broad, Bréguet, Marignan, Wimpey, Bouygues Immobilier, …
La naissance d’un groupe
Sous sa direction, l’entreprise se développe rapidement, témoignant de sa capacité à transformer les opportunités en succès tangibles. Le Groupe Saint Germain focalise ses activités sur l’immobilier résidentiel et tertiaire, livrant en moyenne quelques 300 logements neufs par an.
Carlos de Matos s’investit également dans des projets d’envergure, comme le centre Paris-Asia, un ambitieux hub d’affaires facilitant les échanges commerciaux entre l’Europe et la Chine. Ce projet, à l’image de son initiateur, est une preuve de persévérance, d’innovation et d’engagement envers la croissance et le développement international.
Son dernier grand projet livré en 2023 est la concession Porsche à Poissy. Cette concession est une des plus grandes d’Europe : sur un terrain d’environ 10 000m², elle développe un bâtiment de 8 000m² sur sous-sol et deux niveaux. Le bâtiment est à la pointe des dernières technologies : autonome en énergie, les panneaux solaires en toiture alimentent la totalité des équipements.
Au-delà de ses réalisations entrepreneuriales, Carlos de Matos démontre un engagement profond envers sa communauté. Son soutien aux pompiers volontaires de Leiria, notamment par le don de quatre ambulances, illustre son attachement à sa terre natale et son désir de contribuer au bien-être collectif. Cette action philanthropique, parmi d’autres, témoigne de sa volonté de rendre à la société une part de ce qu’elle lui a offert.
En 2017, Carlos de Matos révèle une facette plus personnelle de son engagement communautaire en finançant la statue de Rui Patrício à Leiria, un geste né d’un pari fraternel, qui met en lumière non seulement sa passion pour le football, mais aussi son désir de célébrer les héros locaux et de promouvoir l’esprit sportif.
L’histoire de Carlos de Matos est celle d’un self-made man dont la vie est un témoignage de courage, d’innovation et de solidarité. A travers ses entreprises, ses projets d’envergure et ses actions philanthropiques, il incarne les valeurs d’humilité, d’honneur et de travail acharné. Le Groupe Saint-Germain, sous sa direction, est bien plus qu’une réussite commerciale ; c’est le reflet d’une vision, celle d’un homme déterminé à laisser une empreinte indélébile tant dans le monde des affaires que dans le cœur de sa communauté.
Quand on l’interroge sur ses actions philanthropiques, monsieur De Matos explique “je remercie la France pour l’opportunité qu’elle m’a offert. Si j’étais resté au Portugal, je n’aurais jamais pu réussir de cette manière ni faire les dons que j’ai fait. Je n’aurais pas eu les moyens.”
Il finit en nous laissant sur cette pensée : “Mieux vaut vivre ses rêves que rêver sa vie”